« L'arrivée de Nakamura Ayase » 'Cause my story have a beginning. [Libre]

« L'arrivée d'Ayase »
'Cause my story have a beginning.

Place à l'histoire...
* Alors c'est ça, Angel's Vice...! *

Devant mes yeux émerveillés se tenait, tout de marbre vêtu, un immense escalier double, où se pressaient élèves et enseignants. Les murs, où trônaient fièrement des tableaux de toutes les formes et de toutes les couleurs, illustraient des paysages fantastiques ou encore des ballets de lignes. Trois immenses lustres en arabesques ornaient le plafond, illuminant la salle d'une douce lueur orangée. Je m'engageais sur le magnifique tapis rouge en coton du hall et me dirigeait vers les bureaux d'administration; mes dossiers d'admissions restant ne se remplirons pas tout seuls. Je suivais les indications, inscrites sur des pancartes et des insignes, puis tentait de me frayer un chemin à travers le dédales de couloirs somptueusement décorer. * Cet établissement vaut bien sa réputation... * pensais-je. En effet, à l'image du grand hall, les couloirs resplendissaient. Perdu dans mes pensées, j'eux tôt fait de m'égarer; et je n'en fus pas vraiment surpris, étant donné mon sens carrément nul de l'orientation. Je me mis à la recherche d'autres pancartes, mais étrangement, n'en trouvait aucunes. L'endroit était désert, contrairement à la place, ce que je trouvais plutôt étrange, vu le nombre d'étudiants de l'internat.

- Et merde... fis-je.

Je continuais mon escapade, traînant ma valise et mes sacs derrières moi. Finalement, après un bon dix minutes de marche, je tombais ( Dieu merci! ) sur une porte, où était vissé une insigne ADMINISTRATION. Celle-ci étant ouverte et je décidais d'entrer. Plus loin dans la salle, une multitude de petits bureaux serrés les uns contre les autres attendait leur occupant. Dans un coin, une file d'attente donnait sur un comptoir, où une femme grisonnante parlait avec un autre élève. Je me plaçais en ligne, puis attendis. Quand vient enfin mon tour, je saluais la dame et lui présenta mes documents. Elle les lis avec attention.

- [b">Hm, oui... Nakamura Ayase-san... Vous êtes nouveau, j'imagine?

- Oui. On m'a demandé de venir ici pour vous communiquer certaines informations et recevoir mon horaire.

- On vous à bien informer, vous êtes au bon endroit. Venez avec moi, nous serons plus au calme dans mon bureau.

Elle m'indiqua la direction du doigt, puis m'ouvrit la porte.

- Asseyez-vous. Alors, vous venez du Japon, c'est cela?

- Oui. J'ai déménagé la semaine dernière.

- Hm, intéressant. La transition doit être dure.

Elle feuilleta mon dossier scolaire et en sortis mon acte de naissance, le balaya du regard, puis le replaça dans la chemise jaune qu'elle tenait entre ses mains. Ensuite, elle se retourna et fouilla dans un tiroir; elle en sortis une copie de l'horaire des première année.

- Bon, tout semble en ordre dans vos documents. Et voici votre horaire. Vous n'aurez qu'a bien suivre le plan de l'établissement ci-dessous et tout devrais bien aller. Étant donné que vous venez tout juste d'arriver, ne vous souciez pas de vos retards. Mais sachez que nous sévirons. Vous pouvez y aller, maintenant. Et bienvenue à Angel's Vice!

Le nez dans mes papiers, je sortis du bureau après un bref merci à la secrétaire. En levant la tête, je tombais nez-à-nez avec un autre élève. Le choc fut inévitable et je tombais à la renverse, directement sur les fesses. Pendant ce temps, ma feuille glissa de ma main. Je me massais le derrière tout en me relevant, encore sonné.

* Ça m'apprendra à ne pas regarder où je vais... *

- Ça va? me demanda l'inconnu.

Date d'inscription : 05/07/2012

Are you okay ?
Ft. Nakamura Ayase

Franchement y'a des fois où les règles sont trop injustes. Et elles ne servent à rien. Il ne faut pas abuser, réglementer notre quotidien par des « interdiction de...», des «ne fait pas...» et tout ça, c'est nous pousser à le faire justement. Après tout «les limites sont faites pour être dépassées». Alors pourquoi ils comprennent pas encore que plus ils posent de restrictions, plus les gens les enfreignent ? Ils sont vraiment stupides. Je me demande qui créer les règles de notre société. Un type payé pour trouver des choses à ne pas faire ? Un vieux qui veut se venger de ne plus pouvoir rien faire ? Tch, des casses-couilles à coup sûr.

Au risque de me répéter, c'est vraiment, vraiment, chiant. Je parle de ça en connaissance de cause parce que...Y'a que la secrétaire qui accepte encore de me sermonner, comme elle appelle ça. Tu parles, elle doit avoir quoi ? Six ans de plus que moi ? Quand est-ce qu'ils comprendront qu'on est des adultes ? Les autres ont lâché l'affaire, tant mieux, mais elle, c'est une irréductible. Erf. J'ai fais quoi d'ailleurs ? Rien de grave. C'est pas ma faute si la Panthère a planté ses griffes dans ma gorge et que je me suis défendu. C'est facile de dire que c'est moi qui ai commencé. Tch, elle, il lui suffit de battre des cils pour être innocentée. J'ai déjà essayé mais j'avais vraiment une gueule de con.
Enfin la porte s'ouvre. J'ai pas attendu longtemps, mais l'ennui m'a déjà rattrapé. Je m'avance de quelques pas, persuadé que celui en face se pousserait, comme toujours, mais j'avais visiblement tord. Pas une simple confrontation maladroite : en quelques secondes la personne qui en sortait est au sol, tandis que je me frotte les cheveux d'un air embarrassé : j'ai pas de temps pour ça. Je soupire longuement et par pure politesse je lui adresse une phrase que je ne pense pas. « ça va ?»

Un frisson électrisant me parcours l'échine au moment où je pose mon regard sur lui, regard d'ailleurs plus profond, intéressé. J'hésite à rajouter une interrogation, mais lorsqu'il lève la tête je comprends que ce serait de trop. Je refoule ma surprise devant ce corps semblable à celui de mon demi-frère et grogne, me redressant complètement. A ce jour je ne connais qu'un moyen de me ressaisir : la dureté. J'aboie presque un reproche, bien que mon regard emprunt de douceur contraste étrangement. Il lui ressemble juste trop, et ça me déstabilise affreusement. « Regarde où tu vas, imbécile». Un dernier mot craché du bout des lèvres, loin d'être aussi dur que ceux que j'emploie d'ordinaire.

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Place à l'histoire...
Il dit ces mots sur un ton lasse, démontrant qu'il n'était en rien concerner par mon état. Au moment où je posais mes yeux sur lui, une sensation étrange me comprimait le ventre. Je pris un instant pour observer son visage, et je lus dans son expression qu'un lien venait de passer entre nous. Un regard à la fois curieux, intriguer et surpris. Cependant, il se rembrunit presque aussitôt, fronçant les sourcils. Je voulus placer un mot, mais il me devança.

« Regarde où tu vas, imbécile. » cracha-t-il.

Sa voix n'était guère plus qu'un murmure, mais cette confrontation me mit en rogne. Pour qui se prend-il pour me parler sur ce ton, et m'insulter par la même occasion... ? Il me jeta un dernier coup d'oeil, puis me contourna rapidement. Je le laissais partir, non-sans lui jeter un regard assassin. Je me relevais et récoltais mes affaires éparpillée sur le sol. À côté de mon sac, un téléphone cellulaire qui ne m'appartenait pas gisait, sa partir supérieure légèrement craquelée.

* Il doit surement avoir glissé de la poche de cet idiot. pensais-je. Je devrais peut-être lui rapporter, mais... *

Finalement, je le fourrais dans ma poche, aux côtés de mon propre portable, et récupérais le reste de mes effets.

***

« C'est pas vrai, où diable est-je mis cette foutu feuille!? » murmurais-je pour moi-même.

En effet, mon horaire ainsi que mon numéro de chambre avais disparus. Je retournai donc à l'administration, et demandais une seconde feuille. « Vous devriez avoir honte, jeune homme. Un peu de rigueur, je vous en conjure! » Me sermonna la secrétaire. Après de plates excuses et quelques jurons, je consultais le plan de l'établissement.

* Bon, qu'est-ce que je fais maintenant... *

Dernière édition par Nakamura Ayase le Dim 3 Fév - 17:54, édité 1 fois

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▬ Mr. Park.
Une voix, un son désagréable, me tire de ma lente observation. Je détache mon regard de l'idiot à terre il y a peu pour m'avancer dans la salle sans plus de considération pour lui. J'ai déjà assez de problèmes à venir pour m'embrouiller avec un mioche de première année sans doute. A peine entré, je grimace sans discrétion, puis soupire. Je m'installe sur la chaise en faux-velours de manière décontractée, peu inquiet de la suite des évènements bien que je le devrais. Je coule un regard lourd de sens sur la secrétaire et grogne à son égard, favorisant finalement l'étude des arbres au travers de la fenêtre.
▬ Mr. Park, vous devriez avoir honte.
▬ hm ?
Je quitte la vitre des yeux pour plonger mon regard dans celui de cette femme irritable, insupportable et incroyablement bornée qui comprendra tôt ou tard que je me fous ouvertement de chacune de leurs paroles. Je tapote l'accoudoir de la chaise du bout des doigts, bâille sans gêne et me frotte les cheveux, comme me tirant d'une nuit de sommeil un peu trop courte. Ce qui ne plait pas beaucoup à la personne en face, mais qu'importe. J'écoute distraitement ce sermon habituel, pendant une vingtaine de minutes, sans en retenir un traître mot. Jusqu'à ce que, du moins, la section tombe.
▬ Puisque je semble tant vous intéresser que ça, vous irez vous pavaner en dehors de notre enceinte. Trois jours d'exclusion.
▬ Hein !? Ah nan nan nan, c'est pas trop possible là, m'dame, j'suis plus un gosse.
Une autre personne venue se mêler au dialogue me tire un grognement. Je le sens, je le sais au son de sa voix, c'est le nouveau de tout à l'heure qui a d'ailleurs perdu quelque chose. Dès le début, tch. Il n'est vraiment pas doué et ça me tire un rire moqueur.

▬ « Vous devriez avoir honte, jeune homme. Un peu de rigueur, je vous en conjure! »
Sur le moment, j'avoue ignorer à qui elle s'adresse. Moi ? Lui ? Puis je comprends que pour une fois mon acte n'aura pas de répercussion puisqu'il s'agit de lui. Voulant profiter de ce moment où je ne suis pas le centre d'attention, je plonge ma main dans ma poche afin d'en retirer mon portable. Le vide répondant à mon appel me frustre et je tâte mes autres poches pour finalement en tirer la conclusion qu'il n'y est plus. Je me tortille sur ma chaise et me lève, ignorant les deux personnes présentes.
▬ Fait chier, j'l'ai encore foutu où ?
Comme une évidence, mon regard se pose sur le nouveau. D'un, j'espère qu'il n'était pas présent lorsque mon exclusion a été prononcée, de deux, j'avais mon portable avant de le rencontrer. Je soupire et fronce les sourcils, la mâchoire serrée sous la lassitude naissante.
▬ Hé, l'nouveau, c'est toi qui a mon portable ?
▬ Mr Park! Je crois que vous avez d'autres préoccupations maintenant, non ? Comme par exemple vous préparer à vos trois jours d'exclusion.
Niveau discrétion, c'est raté.

« C'est l'extase langoureuse, C'est la fatigue amoureuse, C'est tous les frissons des bois Parmi l'étreinte des brises » ► VERLAINE

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I'm sexy and I know it ~

Je tournai mon regard vers mon interlocuteur, et je reconnus,au son de sa voix, l'idiot qui m'avait foncé dedans, quelques minutes plus tôt. Je fronçai les sourcils. Il n'était surement pas là pour recevoir des félicitations... Instinctivement, je tâtais la poche de mon pantalon, et touchais du bout des doigts le téléphone de l'intéresser. Je fus pris de panique lorsqu'il me dévisagea, me posant la question que je redoutais à présent bien plus que de me perdre sur le chemin des cours.

▬ Hé, l'nouveau, c'est toi qui a mon portable ?

J'ouvrais la bouche pour lui répondre, mais la secrétaire s'adressa à lui avant moi.

▬ M. Park! Je crois que vous avez d'autres préoccupations maintenant, non ? Comme par exemple vous préparer à vos trois jours d'exclusion.

Je le dévisageais, levant un sourcils. Trois jours d'exclusion? Ça ne m'étonnais pas beaucoup, mais je le plaignais tout de même.

▬ On dirait que tu es dans un sale pétrin, hm? Oh, et pendant que j'y panse, tien.

Je lui lançais son téléphone, puis continua mon dialogue.

▬ Comme ça, tu t'ennuieras moins pendant ses trois jours.

▬ M. Nakamura! m'interpella la secrétaire, voulez-vous aussi une punition? Car, je crois, vous n'êtes pas très bien placé pour faire la morale aux autres. Commencez-donc par apprendre à ne pas égarer vos effets.

Je rougis et, gêné, je soupirais.

▬ Ce n'est pas de vos affaires. répliquai-je. Contentez-vous de faire votre travail, ''madame'', et évitez de passer des commentaires sur les autres. Votre statut ne vous le permet pas.

Elle écarquillais les yeux, surprise de ma réponse. Je l'étais moi aussi, d'ailleurs.

▬ Comment osez-vous me parler sur ce ton? Asseyez-vous ici, Mr. Nakamura, vous devrez payer pour votre insolence.

Puis elle se leva, et disparu derrière son bureau. Je m'assied, frustré. Quelle belle entrée en scène.

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Je le dévisage alors qu'il fait de même, l'un comme l'autre attendons quelque chose. Moi mon portable, surtout. Il est pété, il est merdique, mais savoir qu'il est en la possession de quelqu'un d'autre me débecte. Evidemment que j'y cache des trucs personnels, du genre qu'on montrerai pas à un inconnu. Photos, vidéos...
▬ On dirait que tu es dans un sale pétrin, hm? Oh, et pendant que j'y pense, tien.
Mon portable sorti de sa poche vole jusqu'à moi et je suis sa progression avec attention, pas prêt à le laisser s'écraser au sol comme tantôt. Je le laisse atterrir entre mes mains et le range dans ma poche, là où il devait être normalement, veillant à bien l'enfoncer pour éviter une rechute.
▬ Comme ça, tu t'ennuieras moins pendant ses trois jours.
Oui, c'est vraiment foutu. Je pensais avoir réussi à y échapper, mais il avait bel et bien entendu. De plus, qu'il ose se montrer sarcastique, ironique, me casse les couilles. Pour qui il se prend, ce microbe. Il vient d'arriver et se permet ce genre de remarque ? Je fronce les sourcils et le foudroie du regard, mais je suis pris de court par la secrétaire.

Je ne dis rien tout le long de la scène. Nakamura assis à côté de moi, pour insolence. Nakamura, wae ? J'ai appris par ce nom qu'il était japonais, et plus que la secrétaire et son blahblah inutile, il m'intéresse. Sa façon de se rebeller, si on peut appeler ça comme ça, la surpris lui aussi, je suppose donc qu'il n'en a pas l'habitude, pas l'habitude de prendre de la gueule et ne pas se laisser marcher sur les pieds. Lorsqu'elle disparu derrière des tonnes de documents -elle, la secrétaire, puisque je pense bien que Nakamura est du genre couillu...non ? Hm si si, on note bien la présence de quelque chose au niveau de son pantalon.- , je soupire haut et fort, ébouriffe mes cheveux et me surprend à parler.
▬ Bon, Na-ka-mu-ra-san, si tu choppes le moindre truc j'me marre. Pauvre gosse, t'as l'air tellement largué que s'en est dément. C'est la première fois que tu prends de l'assurance ?
Je me moque, bien ouvertement, c'est trop tentant.

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Aujourd'hui devais être une bonne journée, mais ce matin je me suis rendu compte que j'avais complètement oublié de ramener des documents importants. La secrétaire me les avais demandés il y a de cela trois semaines. Je cours alors en vitesse jusqu'à son bureau, une fois devant j'ouvre la porte et lui dit

Excusez-moi, je viens pour les documents....

Et là je vois un garçon que je ne connais pas et mon ennemi. Je dis alors à la personne qui m'est inconnue :

Bonjour

J'ignore mon ennemi et tourne ma tête pour regarder la secrétaire

Je vois que je dérange alors je repasserais plus tard.

J'allais partir, mais la secrétaire me dit avec un ton plutôt sévère

Vous tombez bien mademoiselle je dois vous parlez justement, venez-vous asseoir.

Mince, qu'est-ce que j'ai bien pu faire. Est-ce parce que j'ai oublié de donner ces documents ? Ou parce que j'ai grimpé dans un arbre pour dessiner ? On verra bien.
Je marche alors en ne regardant pas mon ennemi, je ne veux pas m'embêter avec lui maintenant. Je m'assois et regarde la secrétaire attendant de savoir ce qu'elle me veut. Espérons que ce n'est pas quelque chose de trop gênant, mon ennemi est juste à côté et je ne veux pas me faire engueuler devant lui. Ça toucherait ma fierté vis-à-vis de lui, c'est juste impossible. Je la regarde droit dans les yeux

Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ?

Je lui dis cela avec un calme total alors qu'au fond de moi je me demande vraiment qu'est ce qu'elle va bien pouvoir me sortir.

Vous étiez censé me donner ses documents il y a trois semaines. Pourquoi avoir mis autant de temps ? Vous savez très bien qu’il ne faut jamais être en retard lorsque vous devez rendre des documents.

Mince, c'est bien ça. Elle va me sermonner peu importe ce que je vais dire donc autant lui dire la vérité.

Madame, j'ai complètement oublié.

Je la regarde en gardant mon calme. Elle sort mon dossier

C'est votre premier retard et donc oubli, vu que vous n'avez rien fait jusque là je laisse passez pour cette fois.

Je la regarde avec interrogation, je n'ai rien, elle est sérieuse ?

Je ne vous louperai pas la prochaine fois par contre.

Je la regarde et marmonne quelques mots

Je me disais aussi.

Malheureusement, j'ai marmonné un peu trop fort

Vous avez dit quelque chose ?

Je lui réponds en lui faisant un faux sourire

Bien sur que non.

Mince un peu plus et j'allais avoir plus qu'un avertissement. Je lui donne mes documents et attends qu'elle me dise que je peux partir.

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▬ Bon, Na-ka-mu-ra-san, si tu choppes le moindre truc j'me marre. Pauvre gosse, t'as l'air tellement largué que s'en est dément. C'est la première fois que tu prends de l'assurance ?

Je me contre-fichais de son avis, mais je tiquais sur cette remarque. Bien sûr que non, ce n'était pas la première fois. Cependant, jamais je n'avais manqué de respect à quiconque de cette manière. J'étais bien mieux élevé que ça. Je tournais mon regard vers mon interlocuteur et le fusillais du regard. J'ouvris la bouche pour lui lancer une remarque cinglante, mais me ravisais. Me faire un ennemi ne m'aiderait pas, et vaudrais mieux ne pas trop attirer l'attention de la jeune fille qui venait d'entrer dans le bureau. Je notais que celle-ci ne semblais pas porter le garçon assis à mes côtés dans son coeur; elle lui lança un de ces regards assassins dont seules les femmes ont le secret. Je répondis finalement aux sarcasmes de mon ''camarade''.

▬ Ha-ha. Très drôle. J'en ai peut-être l'air, mais je ne suis pas né de la dernière pluie. Voilà pourquoi je suis surpris, surpris de dire quelque chose qui te ressemble plus qu'à moi... M.?

Autant savoir son nom si je dois avoir à conversé avec lui. Déconcentrée par notre bla-bla, la jeune fille, maintenant assise avec la secrétaire, me jeta un coup-d'oeil subtil. J'imagine qu'elle devait bien rire de la situation. En effet, c'était ironique: me retrouver puni, comme un gosse, pour un acte légitime. Je soupirais, puis regarda à nouveau le jeune homme assis à côté de moi, et pris le temps de le détailler, comme pour me souvenir de son visage dans les moindres détails: cheveux bruns hirsutes et désordonnés, visage serein, visiblement ennuyer, assez grand et costaud, t-shirt et jeans; le parfait cliché du bad-boy. Je rencontrais son regard et devinais qu'il me détaillait lui aussi. Cependant, nous ne dîmes mots, et je détournais la tête.

Perdu dans mes pensées, je fus tiré de ma rêverie par la secrétaire. Quel était le verdict? À vrai dire, je ne m'en souciais pas beaucoup. Au mieux, une retenue. Au pire... Le même sort que l'autre abruti. Elle n'oserait pas, non...?

▬ Nakamura Ayase-san, ka? Je ne m'embêterais pas à vous faire la morale, mais sachez que je ne vous épargnerais pas.

Elle regarda l'autre, puis son regard s'illumina.

▬ Vous serez vous aussi suspendu pendant trois jours. Que cela vous serve de leçon.

J'écarquillais les yeux. Pardon!? Suspendu pour ÇA? Elle à osé...

▬ Quoi!? Juste pour ça?

Elle reprit la parole.

▬ Oui. Et je veux que vous réfléchissiez ensemble, tous les deux. J'ai changé d'avis, M. Park, vos irez vous pavaner au local de retenue C-325. Accompagner de votre camarade, bien sûr.

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Caressant mollement la coque de mon portable au travers de ma poche, je ne m'intéresse que peu à mon vis-à-vis, m'inquiétant plutôt de mes soucis personnels : quand est-ce que j'ai mangé chinois pour la dernière fois, pizza, de quand datait mon dernier tournoi de foot, la soirée jeux vidéos, etc. Il me fait bien de quoi occuper mon temps pour les trois jours à venir de toute façon. Le grincement de la porte attire mon attention et je lève le menton vers elle, curieux, jusqu'à voir une fine silhouette s'imposer peu à peu, féminine, désagréable. Je l'ignore, mâchouillant tranquillement le chewing-gum que je viens de tirer de mon autre poche.
▬ Ha-ha. Très drôle. J'en ai peut-être l'air, mais je ne suis pas né de la dernière pluie. Voilà pourquoi je suis surpris, surpris de dire quelque chose qui te ressemble plus qu'à moi... M.?
Je lui lance un regard en biais en disant long sur ce qu'il m'inspire : du mépris. Non, pas celui qu'on voue à des ennemis, à des personnes détestables, mais celui que je voue aux faibles, et aux genre de personnes adorables qui n'ont l'air de manquer de rien, d'avoir été aimée. Jalousie très certainement, la loi de la rue plus surement. Dans mon monde, celui qui n'agresse pas se fait bouffer.
Je ne suis la conversation qu'au moment où sa sanction tombe. Si son regard étonné, ses yeux écarquillés me font rire, je me moque ouvertement de son problème. Il avait qu'à pas se moquer de moi. C'est ce qui arrive quand on s'en prend à Jin Hyun, le destin retombe toujours sur les épaules des fauteurs! Héhé.
▬ Oui. Et je veux que vous réfléchissiez ensemble, tous les deux. J'ai changé d'avis, M. Park, vos irez vous pavaner au local de retenue C-325. Accompagner de votre camarade, bien sûr.
J'esquisse une moue dégoûtée et porte un regard à Mitsuro Nami. Je parie qu'elle se marre bien derrière son masque d'innocence vénéneuse. Je serre les dents dans mon chewing-gum avant de recommencer à le mâchouiller.
▬ Nan.
▬ Pardon ?
▬ J'ai dis nan. Je préfère encore me les geler trois jours sous la neige comme un clochard qu'accompagner ce...gosse? en retenue. Puis même, l'idée de la retenue...Tss..J'ai 23 ans, il n'est plus possible de me gérer comme un collégien. Je veux pas, j'irai pas.
Après tout, c'est vrai. Suite à une impulsion donnée par mon pied, je me mets à me balancer, observant distraitement par delà la fenêtre comme au début. Plus je suis loin de cet endroit merdique, mieux je me porte de toute façon, alors autant pas hésiter. Malgré tout je prends la peine de répondre à mes...camarades ? Voisins plutôt. Vis-à-vis dérangeant, parasitant.
▬ Park. Park Jin Hyun. Oï Nami. J'te savais pas si peu rigoureuse.

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Je suis toujours assise attendant d'avoir la permission de partir, mais la secrétaire au lieu de me dire si je peux enfin quitter les lieux punis les deux personnes qui sont à côté de moi.
Je pousse un petit rire à l'entente de la punition. Park Jin Hyun est puni c'est la meilleure, ça me donne vraiment envie de bien rigoler devant lui là. Provocation ou pas de provocation j'hésite vraiment, il me regarde alors je le regarde avec un sourire moqueur. La secrétaire reprend la parole en me regardant.

Il y a quelque chose qui vous fait rire mademoiselle ?

Mince à cause de lui, la secrétaire ne va plus être clémente.
Il se mit à grogner et à me provoquer.

Park. Park Jin Hyun. Oï Nami. J'te savais pas si peu rigoureuse.

Je regarde la secrétaire droit dans les yeux et je montre mon ennemi du doigt.

Madame, c'est lui qui me fait rire.

Je me lève et me met en face de lui.

Tu me provoques l'imbécile ?

Je lui dis cela avec le même sourire énervant que j'ai l'habitude de lui faire et le regarde sans flancher. La secrétaire n'a pas apprécié par contre.

Mademoiselle, un peu de tenue voyons. Je voulais être clémente en vous donnant seulement un avertissement, mais au vu de votre comportement de l'instant, je suis dans l'obligation de vous mettre en retenue avec Mr Park et Mr Nakamura .

Mince, je me suis laissé emporté du coup je suis moi-même punis, c'est de sa faute à lui. Je regarde la secrétaire et montre à nouveau mon ennemi du doigt.

Je suis vraiment obligé d'être avec lui en retenue ?

La secrétaire me regarde avec un regard sévère.

Veuillez arrêtez maintenant, vous y serez un point c'est tout, réfléchissez un peu à votre comportement.

Je me retourne alors pour regarder mon ennemi. Je le regarde droit dans les yeux.

Tu dois être content monsieur l'insensible.

Je suis dans de beau drap moi, pourquoi il faut que je sois toujours aussi provocatrice quand il est là lui.
Je vais en retenue avec lui maintenant c'est malin.

Yo!

Je vous propose de conclure ce RP et, si vous voulez continuer, à passer à une salle de classe quelconque. Ça vous parait correcte? (Désolé du gros retard, en passant!!)