« Moi pour faire le malin, J'insultais en Coréen ♪ » [feat. Aëtana ♥]

Date d'inscription : 05/07/2012

Aëtana & Jin Hyun

« Se souvenir, c'est s'écorcher. »

Séoul, moins cinq degrés, des gens emmitouflés comme Bibendum, et d'autres, comme moi, un peu moins enrobés mais congelés comme des surgelés, au bord de l'eau. Nan, vraiment, ça tiendrait qu'à moi je serais au fond de mon lit avec de la musique ou je sais pas trop quoi, mais avec un chauffage ça c'est sûr. Pas que je sois frileux, seulement, je me sens bien plus familier avec les trente degrés qu'avec les zeros. C'est pourquoi rentrer dans ma chambre en hivers est une torture, que ça plaise à Moon Seo Ra, Kang On Yu et Suzuki Kaede ou non. Même si j'ai quand même assez de compassion pour me forger mon paradis en leur absence : clopes, parfois cannabis mais plus rarement, chauffage, fenêtre et porte fermées, un four. Et j'aime ça. Pour la énième fois je soupire : qu'est-ce que je fous au bord de l'eau par moins cinq degrés, avec des lunettes de soleil mais heureusement assez de jugeote pour éviter le boxer de bain ?

La raison est idiote, puérile et ne colle pas à la peau, loin de là, à se demander pourquoi j'ai accepté, pourquoi je me suis foutu dans cette situation...gelée. Bon, p'têtre qu'un ami m'a aidé quand j'avais vraiment besoin de lui, mais je ne comprends toujours pas la raison qui m'a poussé à accepter d'aller le voir lui et sa femelle en train de faire du...radeau. Ou un truc du genre. Catamachin.
Installé sur le sable, mon air profondément ennuyé caché derrière des lunettes de soleil hors de prix (il paraît que j'ai un don pour dépenser mon argent dans des choses inutiles), je simule un semblant d'intérêt à chacune de ses remarques avant de soupirer dès qu'il a le dos tourner. Combien de temps avant qu'il se lasse ? Très peu j'espère.

Je me lève et m'approche de l'eau, oubliant un instant la température négative au profit d'une idée pour rentrer au plus vite. J'ai enfin trouvé quelque chose, simple mais sans doute efficace. Me dirigeant vers Kwang Sun, je me fais bousculer par un homme à peine plus jeune que moi qui a tôt fait d'attiser une certaine colère, majoritairement due à mon envie de rentrer. C'est en me retournant vers lui que je reconnais une forme, un visage, que je hais pour une quelconque raison. Kwon Aëtana. Elle a l'air d'être plutôt embêtée par ses voiles, mais heureusement le Super-Idiot court la sauver. Enfin sauver c'est un bien grand mot, je reconnais cette lueur dans ses yeux. Aëtana est une fille exaspérante mais elle n'en reste pas moins mienne, si quelqu'un veut l'embêter, il devra m'écarter avant, on ne touche pas à mes jouets. Rattrapant l'homme devenant insistant voire collant par le poignet, j'esquisse un sourire provocateur.

- « Hey Angel, tu t'laisses draguer par les classes inférieures ? J'pensais que t'avais plus de...Fierté ? »

Je sais bien à quel point Aëtana est timide, réservée et incapable d'envoyer bouler les gens. Du moins c'est ce que j'en ai vu et je cherche pas à voir plus loin.

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Date d'inscription : 05/11/2012

«Espèce de sale de voile de me.. de mercredi »

Jin Hyun & Aëtana.

Ce matin, malgré le froid intense qui pénétra dans la chambre quand j'ouvris ma fenêtre, je fus prise d'une envie irrésistible et incontrôlable de faire du catamaran. Ni une, ni deux, après un solide petit-déjeuner, je me dirigeais vers la plage en combinaison aquiatique d'hiver, avec trois couches au lieu de deux pour celles qu'on porte l'été. J'ai froid, bien sûr, mais ma détermination sans failles et mon expérience sur les lacs frigorifiant de Russie m'incitent à continuer. Je prépare mon bateau comme à mon habitude ; je pratique la voile sur monocoque ou sur bicoque depuis des années, et je commence à bien maitriser, même si je ne pratique pas régulièrement. Après une sortie d'une bonne heure en plus mer, une fois que le soleil hivernal est déjà presque vers les onze heures, je décide de rentrer, souhaitant éviter la vague humaine déferlant sur la plage après midi, avec les enfants qui hurlent qui veulent se baigner, les mères de familles dépassée, les adolescentes qui cherchent une cible pour se moquer,.. Je tire avec peine mon cata sur la plage humide, et je m'effondre dans le sable, en grognant. Je plie le phoque avec application, mais quand viens le tour de la grande voile, impossible de la faire descendre. Je fronce les sourcils, contrariée, et je tire de toute mes forces, puis je saute pour tenter de la décoincer, mais rien n'y fait.

Alors que je commence à perdre patience, ce qui est plutôt rare, un jeune homme me propose son aide. J'accepte, ne sachant vraiment plus quoi faire, quand une forme familière apparait ; Jin Hyun..« Hey Angel, tu t'laisses draguer par les classes inférieures ? J'pensais que t'avais plus de...Fierté ? » Je grogne doucement, en le voyant prendre mon "sauveur" par le poignet, et je me redresse pour lui faire face. De quoi il se mêle lui, d'abord? Mais malgré moi mon regard glisse sur le jeune homme que Jin tiens par le poignet, et je dois avouer qu'il a raison. Il pus la frime et le manque d'argent, avec des vêtements contrefaits, et des blings blings à foison.. Mais peut importe après tout il voulais juste me rendre service ! Je lève les yeux vers Jin, quittant les chaussures du jeune à côté de moi, croisant les bras. Il s'imagine sûrement que je vais rien dire, mais un récent épisode dans une ruelle m'a légèrement changée..

« Bonjour Jin.. Et ma fierté va très bien, merci. Je juge pas sur la classe sociale, je me porte très bien, tu peux le lâcher peut-être maintenant? »

En effet, l'homme commence à s'agiter un peu, sa patience ayant surement des limites. Son courage aussi je pense, vu qu'il n'a pas protester.. Drôle de sauveur quand même. Voyant que mon compagnon d'enfance ne le lâche toujours pas, j'ajoute :

« Il m'aide pour ma voile, elle est coincée.. »

Date d'inscription : 05/07/2012

Aëtana & Jin Hyun

« Se souvenir, c'est s'écorcher. »

Incontestablement passent les jours, nous éloignant davantage l'un de l'autre. Il y n'y a pas si longtemps nous jouions au bord de l'eau avec le même bateau à voile en modèle réduit, mais le fossé s'est tellement creusé depuis qu'il me semble que c'était il y a des siècles. Mais peu importe le temps qui passe elle reste mienne, ma cible, ma proie, mon amie d'enfance, mon jouet. Possessif ? Jusqu'au fond de l'âme, je le sais. C'est pourquoi mon sourire narquois s'agrandit en l'entendant et que mes doigts se resserrent autour du poignet de mon captif, captif qui n'a visiblement pas de couilles puisqu'il n'a même pas manifesté son mécontentement, à moins que je j'ai tout simplement décidé de faire la sourde oreille.
Espère-t-elle que j'obéisse ? Baby, ici, même le yorkshire de la Dirlo se foutrait royalement de tes regards noirs et ton attitude méprisable, cesse de me foudroyer du regard. Bonjour Jin.. Et ma fierté va très bien, merci. Je juge pas sur la classe sociale, je me porte très bien, tu peux le lâcher peut-être maintenant?

J'ai oublié que tu es la seule, aussi différents que nous soyons, qui m'appelle Jin sans que je tique, diminutif de mon nom. L'habitude sans doute. Tu es kiffante Angel! On sait jamais sur quel pied danser avec toi! Un coup tu es super réservée, et là maintenant tu joues cartes sur table! Heureusement, je ne danse pas, alors tu ne m'incommodes pas. Au contraire, je pousse l'audace jusqu'à te rire au nez, c'est tellement plus drôle. Mais enfin le trouillard se manifeste et d'un mouvement je le lâche en l'envoyant balader.
Il fait trop froid, je voulais rentrer, mais cet imbécile m'insupporte. Il voulait t'aider, pas touche à ma Aëtana. Par conséquent je soupire et décide de le remplacer. Je me calme, serein cette fois, me résignant à mon sort, et m'approche du bateau à voile, posant mes doigts dessus en signe d'inspection.
- « Tu continues avec ça ? Je pensais que t'avais arrêté. C'est quoi ton problème exactement ? »

Je me souviens des quelques mots qu'elle avait prononcé et fixe la voile. Effectivement, elle est bel et bien coincée. Je pense que le problème d'Aë réside dans son manque de force, elle s'y connait donc en m'alliant à elle on aura vite fait de décoincer le truc. Si j'y arrive elle me devra un verre. Ou un paquet de clopes, au choix, même si je pense que pour elle le choix sera vite fait.

- « Bon, dis moi juste ce qu'il faut faire, je m'y connais pas plus qu'autrefois. »

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Date d'inscription : 05/11/2012

«Espèce de sale de voile de me.. de mercredi »

Jin Hyun & Aëtana.

C'est clair, je suis tombée sur une tapette de première à la place d'un sauveur. Il préfère baisser les yeux, ne pas bouger, et atteindre que Jin Hyun le lâche pour s'enfuir, plutôt que d'exprimer sa volonté en se libérant. Je pousse un long soupire, en disant long sur ma pensée négative ; je tombe toujours sur des mecs cons, même pour m'aider à baisser ma voile. Poisseuse jusqu'au bout ma petite Aëtana. Je souris en voyant que tu ne tique pas quand je t’appelle Jin : déjà autrefois, en Russie, j'étais la seule à avoir ce droit. Une bouffée de nostalgie m'envahis soudainement, je me revois toute jeune et innocente, maigrichonne et plate comme une planche à pain (et oui, soyons réalistes), mes cheveux en couette haute, et mon corps fragile avide d'aventure et de sensation. Le nombre de bêtises faites à deux est tellement énorme que je ne prendrais pas le risque de m'en souvenir. Le pire souvenir de ces bêtises est quand même la fois ou nous avons noyé le chien de ma pauvre voisine dans l'étang.. je revois l'eau remuer, puis ce calme plat à la surface. J'avais immédiatement regretté mon acte, et j'avais fondu en larme, sur la berge. Il me semble que c'est le dernier été que nous avons passés plutôt proches. « Tu continues avec ça ? Je pensais que t'avais arrêté. C'est quoi ton problème exactement ? »

Je lève mes yeux vers toi, surprise de ta question. Depuis quand le grand Jin Hyun s'abaisse-t-il à s’intéresser aux problèmes des autres? Même jeune tu t'en foutais royalement, quand il y avais un problème, c'était chacun pour sa peau, peu importe le sort de tes camarades. Je doute que tu ai changé, mais une amélioration est-elle enfin arrivée? Je souris, ravie, et désigna le haut de ma voile du menton.

« Oui, je n'ai jamais arrêté, tu sais à quel point j'aime me sentir libre de mes mouvements, sur la mer. Alors en fait, ma voile est coincée, je ne peux plus la faire glisser. Il faudrait tirer un coup sec dessus, pour que quand tu lâche, la corde glisse et la voile tombe, pour que je puisse la plier. Si je la laisse comme ça, l'air marin va l'abimer cette nuit si il fait froid, et puis..»

Je me stoppe, me rendant compte qu'encore une fois, je suis trop bavarde. Je me racle la gorge, et attends gênée, puis avec soulagement je t'entends dire que tu accepte de m'aider. Je grimpe agilement sur la bateau, me redresse, et tiens la voile avec délicatesse dans mes mains. Je décoince le bas, et pousse la voile du phoque pour ne pas glisser dessus.

« Bon, il suffit de tirer d'un coup sec, puis tu laisse la corde glisser doucement entre tes doigts. Doucement hein, sinon la voile va me tomber dessus. Mais n'attends rien en retour, c'est toi qui t'es proposé pour m'aider ! »

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Date d'inscription : 05/07/2012

Se souvenir, c'est s'écorcher

feat. Kwon Aëtana

Toi et moi nous étions toujours fourrés ensemble. Quand est-ce que ceci a changé, que nous nous sommes éloignés, que j'ai décidé de te détester pour ta nature sociable et agréable ? Le dernier été que nous avions passé en tant qu'amis me semble loin et pourtant les souvenirs affluent encore. Je pense que ma présence à tes côtés était néfaste. Peut-être te l'a-t-il dit, alors qu'il te le cachait à l'époque, mais je voyais souvent ton père, il passait de longues heures à me sermonner, me menacer de nous empêcher de nous voir, et je n'en avais rien à faire, inexorablement je recommençais à t'attirer vers moi, dans ma folie meurtrière presque, comme l'a prouvé notre geste lors de la noyade du chien. La culpabilité t'avais rongé, mais moi, j'étais resté impassible, si ce n'est un fin sourire ornant mes lèvres. Sans doute que ce fut le début de notre duo : tu t'es sûrement rendue compte que nous étions trop différents. Mais je garde quand même de bons souvenirs de toi. Comme cette fois là, où nos pères discutaient affaires autour d'une table, au restaurant, et que nous nous sommes sauvés jusqu'au cuisine. Tu te rappelles ? Touchant à tout, on avait bien failli mettre le feu si mes souvenirs sont bons, j'avais même tenté de te défendre avec un couteau, fier, quand ton père était venu t'arracher à moi. Puis nous nous sommes séparés : nous étions trop différents l'un de l'autre.

Perdu dans mes pensées, je t'écoute à moitié, mais suffisamment pour comprendre de quoi il retourne, pouvoir t'aider, enfin je l'espère. Je me redresse, lâchant la voile délicatement, et porte un nouveau regard sur l'ensemble de l'objet de loisir, critique, juge. Alors que je pensais en avoir fini avec les explications, tu continues, moulin à paroles. Ceci n'a pas changé, tu m'ennuyais quand t'étais gosse, tu parlais trop. Tu parles toujours beaucoup. Tirer d'un coup sec ? Comme je le pensais, ça nécessite de la force. Je pense pouvoir t'aider, ça ne devrait pas être bien compliqué. Je saisis la corde, l'inspecte et fait courir mes doigts sur la surface rugueuse par amusement, avant de raffermir ma poigne dessus. J'attends son signal, et d'un accord commun silencieux nous nous effectuons, moi tirant d'un coup sec, elle m'aidant comme elle peut. Et comme prévu, notre alliance a tôt fait de décoincer la voile. Mais ce serait trop étranger à ma personne de m'arrêter là, aussi, narquois et fier de ma petite provocation, je lâche la corde tout aussi vite, laissant la voile s'écrouler sur Kwon Aëtana.

▬ Oups. C'est dommage. T'arriveras à te relever, crevette ?

Crevette. Ce surnom doit te rappeler quelque chose, c'est ainsi que mon père t'appelait sans cesse. Mais ne soit pas étonnée de me l'entendre prononcer : lui et moi sommes à ce jour à l'identique, moi en plus jeune et plus fougueux seulement, et encore, je doute quant à ce dernier point. Peut-être est-ce pour cette raison que je le déteste à ce point. Je marche dans ses pas, il fallait bien que ce mot m'échappe. Hein, crevette ?

« C'est l'extase langoureuse, C'est la fatigue amoureuse, C'est tous les frissons des bois Parmi l'étreinte des brises » ► VERLAINE

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«Espèce de sale de voile de me.. de mercredi »

Jin Hyun & Aëtana.

J'asiste, ravie, au déblocage de la voile, un sourire aux lèvres ; je vais pouvoir ranger tout ça avant qu'il ne fasse froid, et j'aurais même le temps de rentrer dans un bar pour boire un verre de chocolat chaud - Eh oui, après le sport jamais d'alcool- , bien nichée dans un fauteuil moelleux à souhait. Alors que je m'imagine déjà au repos, je jette un regard à Jin, signifiant bien qu'il doit retenir la voile, comme je lui avais précédemment demandé. Et à la vue de son sourire sadique, je n'ai même pas besoin de lever les yeux pour comprendre son intention, et assiste impuissante au lâchage de la corde, qui s'élève dans les cieux sous le poids de la lourde voile de catamaran. En moins d'une seconde, je me retrouve plaquée à la coque, en gémissant. Mon frêle corps de femme fragile est écrasée sous plusieurs dizaines de kilos de voile et de cordes, tandis que j'entends Park Jin Hyun s'exclamer : Oups. C'est dommage. T'arriveras à te relever, crevette ? Mon corps s'immobilise plusieurs secondes à l'évocation de ce surnom, symbole de mon passé avec l'homme qui viens de me lâcher une voile sur le dos, symbole de ma douleur face à son père, me méprisant totalement, ne se gênant pas pour m'abaisser, me ridiculiser en public, et me faire passer pour une moins que rien aux yeux de son fils. Habituellement j'aurais laissé la douleur me submerger avec tout ces souvenirs, mais cette fois c'est différent, Jin Hyun a décidé de m'aider, puis au final de me briser, comme son père l'a, avait lui, tant de fois fait. J'ai grandis, je refuse de subir encore et encore ces moqueries incessantes. Je revois son père me blâmer, me traitant d'incapable, quand une jour de vacances j'avais briser un pot de confiture sur la terrasse. Son air réjouit lorsqu'il a vu mon visage se décomposer, et fondre en larme, je sais que je peux retrouver ce rictus sur la face de son fils.

Je me relève avec peine, dégageant la voile, devant m'y reprendre à plusieurs fois avant d'être totalement libre. Je tourne le dos à Jin Hyun, incapable de l'affronter, humiliée une fois de plus. Je me baisse, plie la voile comme je peux, peinant avec mes bras fins et destinés à des tâches plus précises et moins violente, comme jouer des sonates au piano. Le piano.. Je ne veux même plus y penser, c'est encore plus douloureux que mon dos en ce moment ou les souvenirs de mon enfance. Après avoir pliée la voile, je la prends dans mes bras, et descend du navire, pour la porter au local, je la remettrais demain si je viens. Je sais que le responsable va ma regarder comme une débutante ; laissez tomber une voile ainsi, c'est idiot, et c'est très long pour repasser les cordes dans chaque poulies, refaire chaque nœud au bon endroit. Erreur que je ne fais plus depuis de nombreuse années.. Je ne peux n’empêcher, en marchant sur le sable humide, de faire remarquer à Jin Hyun sa méchanceté envers moi, bien que je ne sache toujours pas pourquoi. J'aimerais faire un long sermon, mais la seule chose qui m'échappe, ce sont quelques mots, qui pour moi résument tout ; mon horreur, ma peur, et mon dégout.

« On dirais ton père.»