''Si je me regardais dans un miroir, verrais-je des éclats de ton âme ? Toi qui étais, sans que je le sache, la partie qui me manquait pour exister.'' Feat Yoshino Shiki

Date d'inscription : 04/01/2013

La sonnerie sonne enfin, ça y est les cours sont terminer.
Je range mes affaires dans mon sac, puis je le mets sur mon épaule et sors de la classe en disant au-revoir à tout le monde.
Je marche dans le couloir en sautillant, c'est la fin des cours, mais surtout c'est le week end, demain matin je vais pouvoir dormir.

Je continue de marcher jusqu'au dortoirs des anges, puis je rentre dans ma chambre.
Mes colocataires ne sont pas là, comme d'habitude je me demande où elles ont pu aller.
Je pose mon sac à coter de mon bureau et sors mes cahier que je pose ensuite dessus.
Je m'installe sur ma chaise et fait les devoirs qui ont été donnés.
Je préfère les faire maintenant comme ça demain je serais tranquille. Une fois que j'en ai marre je me lève, je les finirais un peu plus tard.
Je vais m'allonger sur mon lit et regarde le plafond, je réfléchis un peu.
Je ne me comprends plus trop en ce moment, Shiki... depuis qu'il m'a sauvé ce jour-là on c'est revu et on a reparler.

Mais, mon cœur il bat vite quand il est là, mais surtout ce que je ne comprends pas c'est pourquoi je pense souvent à lui quand il n'est pas là, c'est vraiment bizarre, je n'ai jamais ressentie un truc pareil.
Que m'arrive- t-il ? Je ne sais vraiment pas.
Soudain j'ai envie de dessiner ça doit faire quatre jours que je n'ai rien dessinés, ah c'est vrai, je n'ai toujours pas récupéré mon cahier à dessin.
Je m'assois, bon il va falloir que j'aille le récupérer et je vais en profiter pour le remercier encore de m'avoir sauvé ce jour-là.
Je pose ma main sur mon cœur et le regarde.

Toi attention, quand je le verrais tu n'as pas intérêt à battre aussi vite que la dernière fois.

Hm ... il doit être dans sa chambre, vu que les cours ont terminé il n'y a pas longtemps.
Je me lève et m'approche de mon bureau, j'ai demandé à grand-frère Ichiro la dernière fois le numéro des chambres avec les noms, parce que j'avais besoin d'aller voir quelqu'un pour un devoir, mais je n'avais pas son numéro de chambre.
Je tire le tiroir et sors une liste où il y a pleins de noms. D'abord, le dortoir des démons.
Je descends avec mon doigt et quand j'arrive au nom de Yoshino Shiki je m'arrête et fait suivre mon doigt sur le coter, il a la chambre numéro 4.
Bien, je repose la feuille et sors de ma chambre, puis je me dirige vers le dortoir des démons.

Lorsque je marche dans le couloir, il est complètement vide.
Chacun doit être parti profiter de leurs week end.
Je cherche les numéro de chambre et quand j'arrive enfin devant la numéro 4.
Je respire un grand coup, j'appuie sur la poignet et ouvre doucement la porte.
Mince, j'ai oublié de frapper à la porte, bon bah tant pis c’est trop tard.

Date d'inscription : 25/11/2012

Mon seul désir et que la mort me prenne dans ses bras

Feat Little Angel

Roulais en boule dans mon lit comme si la position « fœtus » pouvait me protéger, je revivais mon passé pendant mon sommeil comme chaque nuit depuis ce jour-là.

Une pièce sombre et froide…ma chambre ou en tout cas, le lieu dans lequel on m’isole. Des chaînes meurtrissant mes poignets et mes chevilles…J’ai mal, je veux fuir, j’ai peur. Pourquoi moi ? Mes larmes coulent et je fredonne, laissant la folie m’envahir. Il ne me reste plus rien à part cette folie qui me ronge peu à peu car lorsque l’ont perd tout espoir et toute lumière, il ne reste plus rien, pas même le désespoir. J’entends des voix, la clé rentre dans la serrure et j’entends le cliquetis de la porte. Seul la mort pourrait me venir en aide, mais même elle, m’a abandonné. Ils approchent, me détache et m’entraîne de force avec eux vers le laboratoire, je tente de lutter, je tente de crier, mais aucun son ne sort de mes lèvres. Je n’ai plus assai de force alors mes larmes continu de couler. Ne suis-je rien d’autre qu’un vulgaire animal ? N’ai-je pas le droit de vivre ? Peut-être n’en ai-je pas le droit, je ne sais pas. Peut-être n’aurais-je pas du venir au monde, serais-je une erreur ?

Je gigote dans mon lit, la sueur coule de mon front et je gémis en proie à une terreur qui me glace le sang. Je ne veux pas voir ça ! Pitié, je veux me réveiller !

Ils m’allongent sur une table d’acier, ma vision devient floue. Je frissonne, elle est gelée. Ils me rattachent et recommence leurs expériences, me débattant contre mes liens, la rage s’empare de moi, la folie m’envahit. Je trouve en moi, la force de me débattre une dernière fois et réussit à faire céder les chaînes qui me retenaient. Je ne peux contrôler mes gestes, l’animal en moi apparu et une fois ma transformation terminée, le sang se mis à couler.

Je me réveille dans un cri de pure terreur et tente de retrouver une respiration normale, me repositionnant ensuite en boule et cache mon visage dans mes mains « J’en peux plus, je veux que ça s’arrête ». Mes larmes coulent et je ne peux étouffer un sanglot, moi qui tentais de toujours paraître fort, me retrouver dans cette situation était toujours pitoyable. Je parviens à me redresser et m’asseoir au sol, le dos appuyé contre mon lit, faisant apparaître mes griffes, je commence à gratter mon poignet qui devient très vite ensanglanté. Ce n’est pas la première fois que je me mutile et ça ne seras pas la dernière, mais je n’ai jamais eu le courage d’aller jusqu'à la mort, pourtant c’est tout ce que je mérite.

Séchant mes larmes et continuant mes scarifications, recherchant dans cette acte désespéré, l’espoir de ne plus existé. Le temps passe et j’oublie tout ce qui m’entoure jusqu’au moment ou j’entends la porte de ma chambre s’ouvrir. Merde ! Mon corps se tend brusquement et j’hurle un « DEGAGE !! » puissant à l’encontre de la personne qui s’apprête à rentrer. Je ne veux pas que l’on me voit dans cet état….

Si seulement, je n'avais jamais existé...

Code by AMIANTE

Date d'inscription : 04/01/2013

J'ai décidé d'aller voir Shiki dans sa chambre pour récupérer mon cahier à dessin et pour encore le remercier de m'avoir sauvé quand je suis tombé de cet arbre.
J'ai eu la liste avec les numéros des chambres des dortoirs grâce à grand-frère Ichiro, donc j'ai pu retrouver son numéros de chambre.
Il doit être dans sa chambre à l'heure qu'il est, voilà ce que je me suis dit.
Je me suis donc dirigé vers sa chambre, j'ai respiré un bon coup, puis j'ai ouvert la porte doucement. J'ai oublié de frapper, mais il est trop tard parce que j'ai déjà commencé à l'ouvrir.
J'entends soudain une voix puissante qui dit :

DEGAGE !!

Cette voix, c'est celle de Shiki. Il ne sait pas que c'est moi et pourtant il me crie dessus, j'ai dû vraiment le déranger.
Mais... J'hésite un peu puis finalement je continue d'ouvrir doucement la porte après tout je dois vraiment lui parler.
Je dis en continuant d'ouvrir cette porte.

Désolé, je sais que je dois surement te déranger. Je dois te parler, c'est Nami

J'ouvre enfin la porte en grand et je regarde devant moi, je le vois assis par terre, j'examine bien tout.
Il y a quelque chose de pas normal, ses yeux sont tout brillant en dirait qu'il a pleuré.
Je regarde un peu plus bas et je vois du sang, je me rends compte que c'est son poignet.
Il se l'est fait lui même, pourquoi ? Je dois l'arrêter rapidement, je ne peux pas le laisser comme ça.
Je ferme rapidement la porte et cours vers lui,
je me mets à genoux et prends son poignet doucement avec ma main.

Tu es complètement idiot de faire ça, se blesser comme ça, en plus tu dois avoir super mal.

Je regarde son poignet de plus près, c'est profond. Je dois le soigner, mais mon pouvoir... je ne peux pas...

Il faut vite te soigner sinon ça va finir par s'infecter.

Je regarde autour de moi pour voir s'il y a une trousse de secours, mais il n'y a pas l'air dans avoir.
J'irais voir après quand je serais sûr qu'il ne partira pas, je le regarde dans les yeux.

Pourquoi tu dois te blesser comme ça ? Que t'arrive-t-il ?

Je me demande vraiment qu'est ce qui lui a pris de faire ça, son regard... depuis le début j'ai senti qu'il était différent.
Il doit avoir une blessure profonde au cœur pour faire ce genre de choses.

Date d'inscription : 25/11/2012

Souffir pour mieux oublier

FEAT Little Angel

Mes poings se serrent malgré la douleur, si il y a bien une personne à qui je voulais éviter de montrer ce spectacle, c’est bien elle.
Je retire ma main quand elle la prend entre les siennes et détourne la tête, peut m’importe le sang qui coule, ma blessure, j’ai oublié la douleur, je veux seulement qu’elle parte « Peut importe, je suis habitué ». Autant dire que ma réponse est loin d’être rassurante, mais je ne suis pas vraiment en état d’expliquer clairement que oui, je souffre et oui, je suis un idiot.

Il existe deux types de personnes qui font appel à la scarification : ceux qui le font par pur plaisir et ceux qui se punissent ou qui recherchent dans cet acte, un moyens d’oublier une faute qu’ils ont commise.
Pour ma part, je fais partie de la seconde catégorie. Loin de moi l’idée de me scarifier par pur plaisir, j’ai autre chose de plus intéressent à faire, quoi que…
Mon sang coule, mes cicatrices se rouvrent pour la seule et unique raison que c’est pour moi, la seule façon d’offrir quelques minutes de répits à ma culpabilité grandissante de jours en jours.

Tel un héritage empoisonné, la culpabilité se transmet à travers le monde et les générations, ne s’éteignant jamais, trouvant refuge en chacun de nous pour que l’ont prennent conscience de nos fautes passés. Personnellement, je n’ai plus besoin de se « virus » pour prendre conscience que je ne mérite pas la vie. Et cette jeune fille qui me fixe avec inquiétude ; Nami, toi qui ne connais pas la culpabilité, tu devrais partir avant de ne plus pouvoir fuir mon monde de ténèbres. La regardant sans vraiment la voire, mon regard paraît absent, je ne sais même pas si c’est elle que je regarde ou autre chose. N’est-ce qu’une illusion ou bouge-t-elle vraiment ? « Ça c’est jamais infecté alors c’est pas aujourd’hui que ça va commencer ».
Désespéré.
J’ai la sensation que mon corps ne veut plus bouger.

Mon cerveau embrumé par la perte, importante de sang, retrouve un peu de vitalité et lui retourne son regard. J’arque un sourcil, déboussolé par sa question, je grogne un « Te mêle pas de ce qui te regarde pas» et tente de me relever, mais échoue lamentablement et me retrouve dans ma position précédente, c’est-à-dire, assis au sol avec des envies de meurtres envers mes jambes qui ne sont même pas foutue de me supporter «Laisse-moi seul, Nami », plus qu’un ordre, il s’agissait d’une demande presque supplié, espérant malgré tout qu’elle n’est pas remarqué mon ton plaintif.

Si seulement, je n'avais jamais existé...

Code by AMIANTE